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 Le dernier comba des Cheyennes

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keezheekomi
tathanka
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keezheekomi


Nombre de messages : 78
Age : 53
Localisation : Lot
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MessageSujet: Le dernier comba des Cheyennes   Le dernier comba des Cheyennes EmptyMer 21 Fév - 22:56

ce n'est ni un conte ni une legende mais je ne sais pas où le poster donc le voilà, il est tiré du livre LA HACHE DE GUERRE d'Henry Vernes

deux annees avaient passé depuis la mort de Crazy Horse. Au Canada, Sitting Bull menait une existance paisible, entouré du respect de ses guerriers. Dans le Montana, les Nez-percés de la tribu du chef Joseph avainet dû déposer les armes devant les troupes du général Milles et, au Texas, les Comanches, aprés avoir voulu s'opposer une fois encore au massacre des bisons par les chasseurs blancs, avaient été obligés de s'avouer vaincus et de regagner leurs reserves.
Seuls, les Cheyennes de Little Wolf, réduit à une poignée d'hommes, tenaient encore la prairies, conduits par le vieux chef Dull Knife. Celui-ci aurait voulu pouvoir regagner en paix les territoires de chasse de sa tribu, mais les blancs, eux, avaient décidé de parquer les Cheyennes dans des reserves situées dans les Mauvaises terres, au sud-ouest du Dakota, là où il n'y avait nul espour de survivre.
Peu à peu, pressés de partout, harcelés, poursuivis, Dull Knife et ses guerriers durent finalement se plier à la volonté des hommes du Grand-Pere (c'est ainsi que les ameridiens nommés le president americain). Dans les Mauvaise Terres, il n'y avait rien à manger, et le vent froid faisait grelotter les indiens mal vêtus, mal abrités.
Pour sauver la poignée de guerriers qui lui restaient, les femmes et les enfants, le vieux Dull Knife demanda l'assistance des blancs, mais sans recevoir de réponse. Alors, la malaria se déclara, tuant un grand nombre de Cheyennes. Quand l'epidemie cessa, sur les 235 guerriers que comptait à l'origine la troupe de Dull Knife, il en restait à peine 70. Et l'aide demandée au Grand-Pere ne venait toujours pas.
Alors, Dull Knife decida de quitter les Mauvaises Terres, pour se rendre dans les reserves de red Cloud où; il le savait, son petit peuple et lui trouveraent assistance.
Pourtant, le gouvernement en avait decidé autrement.
Le colonel Johnson, à la tête de deux troupes de cavalerie, fut envoyé à la rencontre des Cheyennes qui, bientôt, furent obligés de se soumettre.
Dull Knife demanda alors de pouvoir se rendre, avec sa poignée de guerriers, de femmes malades et d'enfants sous-alimentés, à l'agence des Sioux. La cruauté des blancs les envoya à Fort Robinson, où ils furent enfermés dans une vielle baraque ouverte à tout les vents.
Dull Knife et ses guerriers, prévoyant la traîtrise des hommes du gouvernement, avaient cependant gardé des armes. Celle-ci, démonté pièce par piéce, avaient été dissimulées sous les haillons des femmes. Aussitôt l'arrivée à Fort Robinson, elles furent à nouveau assemblées et dissimulées sous le plancher de la baraque.
Mais Dull Knife esperait encore de la magnanimité de ses vainqueurs. En decembre 1878, un groupe de chefs Sioux, parmis lesquels Red Cloud, fut amené au fort pour discuter avec Dull Knife, Red Cloud conseilla la soumission.
- Les Oglallas de Red Cloud sentent au fond de leurs coeurs la souffrance de leurs freres Cheyennes. Mais le gouvernement est puissant et, tôt ou tard, il faut se soumettre à sa volonté. La neige est froide, les poneys épuisés, les guerriers malades. Resister serait une folie....
Les paroles du chef Oglallas pourraient passer pour de la lâcheté. Elles etaient dictées seulement par le bon sens. Peut être Dull Knife le comprit-il, mais il ne voulait cependant pas retourner dans l'enfert des Mauvaise Terres.
- Nous etions malades, affaiblis, dit-il, et nous voulions vivre en paix, mais on nous a forcés à vivre dans les Mauvaise terres, et le desepoir a ette dans nos coeurs.... Nous avons alors tenté de rejoindre la reserve de Red Cloud, mais on nous en a empêché. Plutôt que de retourner dans les Mauvaise Terres, nous preferions mourrir en combattant.
Le vieux chef des Cheyennes se tourn& alors vers le capitaine Wessel, qui présidait les pourparlers.
-Dites au Grand-Pere que s'il veut nous repousser, nous nous égorgerons l'un l'autre avec nos couteaux plutôt que de repartir...
Dull Knife, ayant prononcé ces paroles, s'assit gravement. Dns ses yeux, il n'y avait plus que de la resignation. Mais dans ceux de Buffalo Hump, son fils, assis à ses côtés, la haine brûlait d'une flamme vive.
Le capitaine Wessels fit la seule chose qu'il pouvait faire. Il promis d'envoyer à Washington la requête de Dull Knife.
Mais le 5 janvier, Wessels convoquait les chefs Cheyennes, Dull Knife, Wild Dog et Crow, pour leur apprendre que le gouvernement avait rejeté leur requête et avait donné l'ordre de les reconduire à leur reserve des Mauvaises Terres.
Durant un long moment, la consternation se lut, seule, dans les ergards des trois Indiens, puis Dull Knife se leva et prit la parole.
"Cela sera notre mort à tous. Puisque le Grand-Pere veut nous voir mourir, tres bien. Nous mourrons où nous nous trouvons et, s'il le faut, de nos propres mains
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MessageSujet: Re: Le dernier comba des Cheyennes   Le dernier comba des Cheyennes EmptyJeu 22 Fév - 18:07

Des jours passèrent. Cinq jours de froid glacial et de desespoir.
Nuit et jour, de la baraque où les cheyennes se trouvaient enfermés, les guerriers clamaient leur chant de mort, accompagnés par les voix hautes et mal accordées des enfants.
Au cours de la nuit du 9 au 10 janvier, les Cheyennes sortirent les armes -quelques fusils et quelques revolverts- dissimulés sour le plancher. Une fusillade éclata et des sentinelles, placées par Wessels autour de la baraque, s'écroulerent. Aussitôt, les indiens bondirent hors de leur prison, ramasserent en hâte les fusils et les cartouchieres dessoldats tués et disparurent dans la nuit.
Quelque part dans l'anceinte du ort, un bugle sonna l'alerte mais, quand la troupe arriva sur les lieux, il etait trop tard. Les guerriers de Dull Knife, ainsi que les femmes et les enfants, profitant de la surprise, avaient réussi à franchir la palissade du fort et à fuir vers les colenes.
Mais, déjà, la poursuite s'organisait. Un ranchman nommé Bronson s'y joignit plus par curiosité que pour y prendre réellement part et, un peu plus tard, il devait écrire: "Si les guerriers avaient été seuls, ils se seraient échappés. Mais ils ne voulaient pas abandonner leurs femmes et préféraient mourir avec elles. Ainsi, prés de la moitié des combattants tomba dans le premier dimi-mile de cette fuite éperdue..."
Quand un guerrier s'écroulait, une femme, ou même un enfant, ramassait son arme et prenait sa place, pour continuer à proteger la fuite de leurs freres. La fille de Dull Knife, connue sous le nom de "princesse", qui combattait en arriere-garde, fut tuée.
La lutte continua dans les collines, furieuse, sansn . L'un aprés l'autre, les guerriers tombaient. Buffalo Hump, le file du vieux chef, fut tué à son tour. "il gisait sur le dos, raconte encore Bronson, les bras en croix et le visage tourné vers le ciel. Dans sa main droite, il tenait un couteau, un couteau à la lame usée comme celle d'un couteau de boucher trop souvant eguisé, un couteau qui avait servi à usages domestiques, sans doute à confectionner des mocassins. La seule arme que ce magnifique guerrier possédait dans ce dernier combat pour la liberté. Je le coyais mort, et je m'assis prés de lui...Alors, il se redressa et tenta de me frapper aux jambes avec son couteau. Instinctivement, je portais la main à mon revolvert... mais il tomba en arriere et ne bougea plus... mort.
Ainsi périt Buffalo Hump, un guerrier capable, avec un peu de chance, de se créer une légende de combattant au moins égale à celle de son pere".
Les Cheyennes survivants réussirent à s'échapper dans la nuit. Aprés avoir fui sur une distance de 17 miles, sans avoir pris ni repos ni nourriture, ils se retrancherent au pied d'une coline qui, bientôt, fut entourée par les hommes de Wessels. Un cavalier s'étant avancé trop prés des lignes indiennes, eut son cheval tué sous lui. Il put rejoindre sain et sauf les autres soldats, mais ce jour-là, les Cheyennes purent enfin manger.
Durant neuf jours, toujours retranchés au pied de leur colline, les Indiens tinrent les soldats en respect. Ils n'étaient plus qu'une poignée de braves, et pourtant il tenaient. Wessels avait fait bombarder leurs positions, mais sans autre résulta que de faire de nopuveaux morts. La fin devait venir pourtant. Aprés avoir réussi une fois encore à birser l'encerclement des troupes américaines. Dull Knife et les braves qui lui restaient d'étaient réfugiés au fond d'un entonnoir prés des falaises de Hat Creek, à 44 miles au sud-ouest de Fort Robinson. Une derniere fois, le capitaine Wessels les somma de se rendre. Mais, seuls, trois coup de feu lui répondirent.
Les Cheyennes venaient de brûler leurs trois dernieres cartouches. Alors les soldats s'élancèrent vers la crête de l'entonnoir, mais sans rencontrer de resitance. Seuls trois guerriers se dresserent devant eux. Ils etaient couvert de sang et ressemblaient à des fantomes vivants. L'un d'eux tenait un revolvert vide et les deux autres des poignards. Pendant un moment, ils se dresserent au bord de la crête, triple image de la vengeance aveugle. Puis, en poussant un sauvage cri de guerre, ils bondirent en avant, en direction des soldats, en direction des 300 carabines braquées sur eux. Les Cheyennes avaient mené leur derniere bataille.
Au fond de l'entonnoir on trouva 22 cadavres et neuf blessés graves, dont Dull Knife. Quand celui-ci fut rétabli, on ne lui permit pas d'aller terminer ses jours avec les siens. En compagnie de cinq autres survivants du massacre de sa tribu, il trouva refuge dans la reserve de Red Cloud où ils vécurent dans l'amertume, en haîssant les hommes blancs jusqu'à leur dernier souffle.

voilà FIN
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