article dans La Montagne, ce jour
recopie de l article:
Kitche , watchebloka et garçon,les loups de Germain Fourneron ont désormais un délai de deux mois pour trouver un nouveau refuge.
Par Delphine Charles
Deux mois, c'est-à-dire jusqu’au 15 juin, c’est le délai que le sous préfet , Bernard Bonnelle a accordé lundi matin aux 3 loups de Germain Fourneron, décédé le lundi 15 avril. Une réunion se déroulait le 21 en préfecture, avec les services concernés dont, notamment la DSV, la gendarmerie et surtout Marie Hélène, qui actuellement s’occupe des loups qu quotidien, avec la famille de Germain Fourneron.
Deux problèmes étaient à régler .Tout d’abord l’assurance pour les loups Considérés depuis plusieurs années comme la propriété de l’Etat et du préfet, Bernard Bonnelle a décidé de prendre en charge ces assurances à ce titre.
Deuxièmement, MArie Hélène ne possédant pas le certificat de capacité nécessaire pour entretenir des animaux de faune sauvage et ne pouvant légalement pas continuer à s’occuper des loups, les services de l’ETAT ont décidé de signer avec la jeune femme a nom de son association Wolfeyes ainsi qu’avec l’association L.A.R.A et les membres de la famille de Germain, une convention telle que celle qui autorisait Germain à garder ses loups sur le site de st Maixant.
Cette convention courra donc jusqu’au 15 juin, un délai qui pourrait être étendu au 30 juin si les animaux étaient placés.
Reste ensuite à ces différentes personnes à trouver l’argent et la nourriture pour s’occuper des animaux, ce qui n’est pas la tâche la plus facile.
Pour l’instant deux piste sont à l’étude pour trouver un refuge aux canidés.
La difficulté réside dans le fait que ces trois animaux , une femelle de 13 ans et les deux mâles de 11 et 13 ans, ne peuvent pas vivre avec d’autres congénères.
Le loup se reproduisant très bien en captivité,il n’en manque pas dans les parcs animaliers., tel celui de Guéret qui en possède 39.
Ile st difficile de se tourner vers cette piste . Surtout qu’il est impossible de réintroduire un loup en nature, aussi sauvage soit il ou dans une meute déjà existante. Pour cette dernière, l’enclos représente un territoire à défendre et toute intrusion serait perçue comme un danger qui serait éliminé.
Le parc à loups de Chabrières ne possédant pas d’enclos libre, il leur est difficile
De les accueillir,ce que regrette Roger Bléron, actuel conseiller général du canton de Boussac et qui était élu de la Communauté de Communes de ST Vaury., notamment chargé du parc.
Il a d’ailleurs bien connu Germain et a fait partie du comité de pilotage qui devait créer le site de Chabrières avec les loups de Germain.
SANS GERMAIN PAS DE PARC DE CHABRIERES
Pour le famille du vieil homme, une reconnaissance devrait être accordée.pour eux, si germain n’avait pas été là, le parc de Chabrières n’existerait pas et la Creuse n’aurait pas fait de l’animal sauvage un de ses principaux attraits touristiques.
« C’est vrai ! »reconnaît Roger Bléron. Après l’installation en 1986 de ce chef de meute bien particulier, pour vivre au milieu des bois et avec ses loups, c’est dés 10994 que l’idée a emergé d’abord à Aubusson puis à Guéret d’aider les loups de ST maixant.
Ensuite, un imbroglio inextricable entre les deux parties a fait que les choses n’ont pu aboutir.
Le leitmotiv de Germain Fourneron était de réhabiliter le loup et le faire connaître. C’est une chose qu’il aura au moins réussie en Creuse.