voilà un texte
LES CAVALIERS
Dans la brume de matin, ils montent leurs chevaux comme ils monteraient le vent ;
Le roulement de tonnerre des sabots frappant le sol leur rappelle quand la terre où ils chevauchaient était sauvage et libre.
Eux aussi l’avaient été, et maintenant ils chevauchent , à une vitesse vertigineuse essayant de dépasser la fin..
La fin de cette façon de vivre qu’ils avaient connu du temps où ils avaient existé.
Ils chevauchent à travers la prairie où les grands troupeaux de buffles avaient erré ;
Ils chevauchent par les vallées et les forêts qui avaient été le sanctuaire des loups.
Ils chevauchent sur les sommets des montagnes, par dessus lesquels, les aigles avaient volé,
Ils chevauchent sur toute la terre qui autrefois avait été la leur
Ils chevauchent la nuit et le jour, ne s'arrêtant jamais , ni pour manger ni pour dormir.
Ils chevauchent avec l’espoir que, s'ils continuent à chevaucher, ils maintiendront vivant le feu de l'espoir dans les cœurs de ceux qui se souviennent.
Ainsi, si vous écoutez avec votre cœur, vous entendrez au-dessus de vous du vacarme, Celui des coursiers inlassables qui sont la flamme de l'esprit éternel de l'Indien d'Amérique